Après la projection du long-métrage/documentaire « Nul homme n’est une île » de Dominique Marchais (bande annonce), trois thèmes ont été partagés avec la trentaine de participants: l’alimentation, l’architecture et la gestion des paysages. Le tout dans la réflexion du « faire autrement », avec deux invités-témoins: Valentine Jacquemart, maraîchère et éleveuse laitière à la Ferme de la Sarthe, à Gonoy (Saint-Gérard) et Corentin, notre chargé de mission, pour le combiné « paysages et territoire ».
On retiendra que le film est riche et dense en niveaux de lecture, en partant de « simples » témoignages d’initiatives locales pour réinventer ici la gouvernance, là la production agricole ou là-bas la transformation manufacturée. En filigrane, la notion du Bien Commun appliquée au territoire par chacun des témoins, telle que peinte par Lorenzetti à Sienne (Italie), en 1338.
Les panoramiques paysagers de Sicile, de Suisse et d’Autriche qui égrènent le film exposent des enjeux somme toute très similaires à ceux que nous connaissons entre Tiges et Chavées: gérer le cadre de vie et réinventer le vivre ensemble face aux bouleversements sociétaux, régionaux et globaux.
Un message à retenir: les solutions viennent de l’émulation d’initiatives locales qui fédèrent citoyens et acteurs de terrain œuvrant à la prospérité humaine et collective.
Crédits photos: (c) David Naniot, Point Culture, 2021.